Historique du refuge :

1966 : Les 1ers problèmes de nourriture arrivent et l’ensemble des établissements de Toul bénéficiant d’une cantine  comme les casernes, l’hôpital, les établissements scolaires et boucheries se mobilisent afin de vendre leurs restes au refuge c’est le début du ramassage des eaux grasses. A noter aussi cette année-là l’arrivée des premiers chats.

1967-1968 : Le refuge se développe de plus en plus avec la construction de nouveaux boxes sur la partie haute du site, création de l’enseigne, pose du portail et des premières clôtures. A noter en plus des chiens, les arrivées de plus en plus nombreuses des chats qui entraînèrent la création d’une chatterie couverte. D’autres animaux arrivent mouton, sanglier et boucq.

1969 : Le refuge traverse une grosse crise, la nourriture offerte par certains établissements et arrêté car vendu aux éleveurs de cochons, le refuge s’endette. A ce moment-là arrive un soutient in considérable des journaux afin de féliciter l’action du refuge dans la presse locale et nationale.  Eric Damain, jeune comédien est venu soutenir le refuge par sa présence qui attira des milliers de personnes sur le site du refuge. Des soutiens de Fernandel, Bourvil, Claude François, Tino Rossi, Brigitte Bardot, Raymond Souplex et Maurice Chevalier entre autre arrivèrent au refuge.

1970 : Enfin chez nous ! Paul devient propriétaire de l’ouvrage du mordant le 18/06/1970 lors d’une vente aux enchères. (voir article)

1971: Rénovation de l’accueil et installation des 1ers bureaux, à noter que le bureau était jusque maintenant à l’arrière d’une estafette !

1972 : Le refuge continu son expansion avec la création de 54 nouveaux boxes afin de faire face au nombre de chiens qui s’élève alors à environ 500 ! Ces constructions vont prendre plusieurs années, en plus de l’entretien des bêtes, ce sont les employés qui effectuent les travaux, au final 800m2 supplémentaires de boxes sont construits.

1976 : Début des premières restaurations, et création de la maison de retraite en l’occurrence unique en France le refuge se refusant de pratiquer l’euthanasie, les chiens trop âgés pour être placés couleront des jours paisibles sur un hectare avec un bâtiment chauffé. Le développement continu avec la création des cuisines qui étaient avant sous un préau, d’une salle de toilettage et d’une de soins.

1977 : Le nombre de chiens et chats continu d’augmenter car le refuge recueille également les chiens errants de la ville de Nancy, Joeuf et leurs alentours depuis maintenant une dizaine d’années.

1978 : La législation oblige les refuges à tenir des registres d’entrées et sorties des bêtes.

1979 : Le refuge devient une installation classée soumise à la loi du 19 juillet 1976, monsieur Millot a été autorisé à poursuivre l’exploitation d’un refuge pour animaux à Villey St Etienne. La toiture des cuisines est remplacée, l’existence n’était autre que celle du préau utilisé avant 1976.

1980 : Travaux importants de terrassement et de rénovation d’une casemate afin de créer une maison de retraite pour femelles. Achats de chaudières supplémentaires pour les cuisines ainsi que d’une nouvelle bétonnière car les années passent mais c’est toujours le personnel qui effectue l’ensemble des travaux de constructions faute de moyens pour faire venir une entreprise extérieure.

1982 : La fondation 30 millions d’amis vient effectuer un reportage télévisé sur le refuge et remet un tableau d’honneur à son fondateur.

1984 : Achèvement des clôtures de l’ensemble du refuge (4hectares et demi) grâce à la vente de sa maison place St Mansuy.

1985 : Décès de Paul Millot, le refuge traverse une période de deuil et une transition importante des tâches s’effectue, son épouse Simonne et son fils Antoine se chargent de continuer à faire vivre le refuge.

1986 : L’électricité arrive au refuge au mois de mars, c’est la fin des groupes électrogènes cela fut certes couteux mais c’est un confort indéniable qui est arrivé. Élu dans le top 5 des meilleurs refuges de France par 30 millions d’amis, une invitation à l’hippodrome de Longchamp afin de recevoir un don de 10 000francs lors de la 500ème émission de 30 millions d’amis.

1989 : Création d’un refuge SPA proche de Nancy celle-ci fonctionnait sans chenil en lorraine malgré une existence depuis 1911, 24 ans après le refuge du mordant. Liée à cette ouverture une légère baisse des abandons est a constatée. Les frais de nourriture ne cessent d’augmenter cette année-là par exemple de janvier à juillet il a fallu acheter en plus des eaux grasses 1 tonne de soupe à mélanger pour 6049 francs et 180 cartons de boites et croquettes pour 4707 francs.

1990-1991 : Été 90 RTL9 vient effectuer un flash télévisé ainsi qu’un petit reportage sur le déroulement d’une journée au refuge.

Décembre 91 RTL a rendu visite à une dame qui a adoptée 3 chiens au refuge ne pouvant se décider entre les trois ainsi qu’un nouveau reportage sur le refuge.

1995 : La nouvelle réglementation oblige les refuges à tatouer et vacciner obligatoirement l’ensemble de leurs bêtes. 30 millions d’amis par l’intermédiaire de Jean-Pierre Hutin a fait un don de 1000 francs et la fondation Bardot a fait un don de nourriture pour chats.

1996 : Le mauvais temps a provoqué un grand nombre d’inondation dans les installions du refuge notamment les cuisines un amas de boue est à débarrassé. Les forts vents ont déraciné des arbres qu’il a fallu coupés pour éviter toute chute sur les clôtures des boxes.

1997 : Nouvelle tempête le 6 février avec des vents enregistrés à 120 km/h et 10 jours de pluie torrentielle, la chatterie fut inondée de 10cm et des clôtures ont été détruites par la chute d’arbres.

1999 : Séparation physique des boxes de fourrière et de refuge suite aux nouvelles réglementations sanitaires. Une nouvelle tempête touche fortement l’exploitation en décembre, de très nombreux dégâts sont à déplorer (boxes, clôtures, cuisine, arbres…) l’assurance ne prendra en charge qu’une partie des dégâts le refuge devra faire en sorte de financer le reste des travaux, plusieurs années seront nécessaires à la reconstruction du site. C’est la plus grosse tempête dont le refuge a été victime.

2001 : Le pays est touché par la fièvre aphteuse, les autorités interdisent le transport et la distribution des eaux grasses dans les sites animaliers. Le refuge abandonne ses autocuiseurs, les services vétérinaires annulent l’autorisation du ramassage dans les cantines. Des dépenses imprévues et importantes de croquettes sont à effectuer.

2002 : La nouvelle réglementation oblige les responsables de refuge à avoir un certificat de capacité afin d’exercer. Le premier certificat du refuge est obtenu par Antoine. Cette année-là les premières collectes dans les supermarchés ont lieu, la 1ère en avril 2002 à l’Intermarché de Neuves Maisons. La fondation Bardot envoie également 1 tonne de boites.

2004 : Création de 18 nouveaux boxes, plus modernes. Fermeture des boxes montés en 1971 car ils ne répondent plus aux normes sanitaires pour 4 056€ et 1 123€ de niches.

2005 : Les premiers contrats fourrières sont signés avec différentes communes du secteur. Le refuge investit donc dans le matériel nécessaire (cages de transport et de capture, lassos et d’un véhicule supplémentaire). Certaines plates-formes alimentaires font dons de leur « casse » au refuge.

2007 : Construction de 7 nouveaux boxes au mois de juin et le véhicule servant au transport de nourriture a rendu l’âme, le nouveau véhicule coutera 7 000€.

2008 : Nouvelle loi sur le transport animalier, il faut un véhicule spécialement aménagé et approuvé des services vétérinaires afin d’obtenir l’autorisation de transporter des animaux, chose obligatoire pour continuer la fourrière et aller chez le vétérinaire. Coût de l’opération 5 500€.Une autre grosse dépense imprévue a lieu, un problème de ramassage des déjections entrainera l’achat d’une fosse de 5 000 litres qui devra être vidangée tous les 6 mois.

2009 : Obligation de mise aux normes, les locaux devront être équipés d’extincteurs, de toilettes pour le personnel ainsi qu’un accueil réglementaire à la réception de la clientèle. Simonne Millot devant faire face à des soucis de santé et se sentant débordée décide de prendre sa retraite et passe la main à Antoine.

2010 : Le refuge continue les différents travaux de mise aux normes qui s’avèrent très couteux. Heureusement que des sociétés font don depuis plusieurs années maintenant de nombreux sacs de croquettes abimés, plus présentables à la vente. Un silo est acheté pour conserver au mieux toutes ces croquettes. Une kermesse est organisée en septembre c’est la première fois que le refuge organise ce genre d’événement.

2011 : Démolition des boxes fermés en 2004 afin de remettre le site dans son état naturel. Les aménagements d’entretiens sont de plus en plus nombreux afin de faciliter le confort des animaux, des employés ainsi que des bénévoles et de la clientèle. Le refuge compte désormais deux certificats de capacité supplémentaire, Fabrice employé depuis 1987 et Anthony fils d’Antoine amené à prendre un jour la succession du refuge. Une deuxième édition de la kermesse a eu lieu le 1er mai avec succès cette date sera également celle des années suivantes.

2012 : Nouvelles mises aux normes du refuge, avec des couts importants notamment avec l’achat d’une station d’épuration, de nouveaux boxes et continuité des travaux de rénovation. De nombreux soutiens tel que les sapeurs-pompiers de Toul et de Domèvre en Haye, du centre terre de Lorraine, de plusieurs MJC, centres thérapeutiques et handicapés, ville de Toul, centre de détention et surtout l’est républicain qui soutient le refuge depuis ses débuts ont renouvelés leur confiance au refuge. Une association est créé pour les bénévoles qui viennent régulièrement promener les chiens du refuge.